• Chercher l’inspiration où elle se trouve

    Je pense que comme toutes les personnes qui tiennent un blog, je fais partie de ces amoureux de l’expression écrite. Mais voilà, comme certains ont dû le vivre, le syndrome de la page blanche est un mal qui touche tous les rédacteurs en herbe que nous sommes.
    En effet, même avec toute l’envie de la planète, il arrive que rien ne vienne. Et dans ces cas-là, chacun a sa solution, sa méthode, sa corde de sortie. Pour les plus chanceux, la célèbre « muse » peut revêtir les traits d’un membre de la famille, de son compagnon de vie jusqu’à la chair de sa chair, en passant par un animal de compagnie.
    D’autres encore trouvent l’inspiration dans une pratique totalement différente : quelques kilomètres de course à pied, une lecture de quelques minutes (ou heures, parfois le mur du silence cognitif est très épais…), ou même une discussion sur un sujet lambda. Le cerveau est bien fait : il suffit de penser à autre chose pour que le subconscient s’occupe de tout et crée les ponts nécessaires pour permettre à l’idée de trouver le chemin jusqu’au clavier.
    Pour ma part, j’ai tendance à vadrouiller sur le net, à la recherche d’un « tilt ». C’est en général le processus que j’emploie. Je me rends sur des sites d’informations comme les journaux nationaux ou les sites d’actualités. Je trouve toujours dans ces sujets de quoi réagir, mais en m’efforçant de m’éloigner le plus possible des sources lues. Un exemple : aujourd’hui je ne savais qu’écrire. J’ai donc passé une heure à lire tout ce qui pouvait passer sous le curseur de ma souris. Arrivant sur le site d’une école de journalisme, l’ISCPA, j’ai pu lire quelques-uns des articles développés par les étudiants, ce que j’ai trouvé très rafraichissant malgré le cadre estudiantin. Je vous invite à vous faire un avis : www.iscpa-ecoles.com. C’est en me posant la question de leur inspiration malgré leur âge que j’ai décidé de rédiger ce post… Ne vous disais-je pas que les voies de l’inspiration étaient impénétrables ?

    Comme le disaient les grecs de l’antiquité, les muses ont cela de magnifique qu’elles ne décident de se manifester que lorsque l’on ne les cherche plus.
    Ainsi, si je devais me risquer à un peu de poésie, je dirais qu’il a fallu ainsi explorer toutes les routes, déblayés tous les chemins, pour qu’une fois las et épuisés nous sombrions dans un sommeil profond que les muses apprécient tant pour souffler l’inspiration créatrice…


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